Adapté à des fins thérapeutiques
est monté
est longé
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Pas besoin d'être français pour rêver d'acheter un camargue : cette race de petits chevaux originaires du Sud de la France séduit par son caractère libre et endurant. Les éleveurs susceptibles de vendre un camargue sont peu nombreux, ce qui rend encore plus attrayants ces chevaux élevés selon des méthodes naturelles.
C'est un cheval d'apparence calme, voire endormie, qui possède cependant une grande vivacité. Il est bon de savoir, avant d'acheter un camargue, que cette race est réputée pour son endurance. Elle apprécie donc de pouvoir se dépenser dans des espaces naturels et ouverts. Les éleveurs habilités à vendre des camargues le font surtout auprès de personnes possédant et travaillant le bétail. En effet, ces chevaux savent se montrer maniables et vifs.
L'origine du cheval camargue est très discutée. Ce qui est certain, c'est que cette race est présente sur Terre depuis très longtemps, on retrouve sa trace avant même l'an 0. L'une des théories se base sur la ressemblance physique du camargue avec les peintures de la grotte de Lascaux pour affirmer que ce cheval descend d'ancêtres préhistoriques. Une autre théorie évoque des croisements avec des chevaux arabes, importés notamment par Jules César quelques siècles avant J.-C. Le camargue, qui présente des similitudes avec l'arabe, serait alors le descendant de croisements effectués avec des chevaux locaux.
Le fait de vendre des camargues a toujours été une préoccupation restreinte à la région dans laquelle vivent ces animaux. Puisqu'ils sont élevés en semi-liberté et en troupeau, les éleveurs sont quasiment tous des habitants du Sud de la France. Jusqu'au 12e siècle, ce cheval est utilisé ponctuellement à des fins d'aide dans le travail agricole ou le bât. Il n'est pas réellement domestiqué, puisqu'il est relâché une fois ses tâches accomplies. Des programmes sont aussi mis en place pour essayer de croiser le camargue avec d'autres chevaux, afin d'en faire un cheval apte à la guerre. Tous ces croisements subissent des échecs, et le camargue restera finalement une race avec peu d'apport étranger.
Depuis le 20e siècle, le cheval camargue fait partie du patrimoine local et constitue à lui tout seul l'emblème de sa région. Pour acheter un camargue, les cavaliers intéressés doivent se rendre auprès d'éleveurs qui gèrent les manades, ces troupeaux menés par le gardian qui évoluent en semi-liberté. C'est là que naissent et grandissent la plupart des chevaux de cette race. Si la majorité reste à l'état sauvage, certains poulains sont sélectionnés pour être dressés à des fins de vente ou d'équitation. Dans ce cas, les jeunes camargues quittent le troupeau vers l'âge de trois ans. Leur éducation est à la fois aisée, car ils se montrent dociles, et difficile, car ils possèdent un tempérament très vif.
Malgré ses qualités physiques, le cheval camargue ne participe pas aux concours complets, de sauts ou de dressage, car son action est trop courte. En tant que race semi-sauvage, il bénéficie de compétitions spécifiques, adaptées à ses qualités. Véritable symbole de la région d'Arles, le camargue participe aux festivités locales, nombreuses. Elles peuvent prendre la forme de courses de chevaux, de travail du bétail, ou de jeux équestres. Les étalons et juments y sont toujours encadrés par un gardian, qui est le responsable de la manade et monte lui-même un camargue. D'ailleurs, le lien qui s'établit entre le gardian et sa monture peut devenir très fort. Acheter un camargue pour le monter a également du sens pour les éleveurs de bétail. Cette race étant disposée à travailler avec les taureaux et les vachettes, elle s'y adapte bien.
Liée à un harnachement et à une technique bien spécifique pour la monte, l'équitation camargue est reconnue en France depuis 1995, et dispose de son propre championnat. C'est finalement dans ce domaine que le camargue est le plus à même de mettre en avant ses compétences. L'équitation camargue compte huit épreuves : le courséjado, le jeu de la liberté, la maniabilité, le parcours de pays, la reprise de travail, le slalom parallèle, les tris chronométré et technique. Toutes ces épreuves ont été imaginées en tenant compte des caractéristiques nécessaires au cheval de camargue pour aider dans le travail des bêtes. Pour chaque épreuve, il existe trois catégories, en fonction du niveau des participants. La selle utilisée par les gardians a la particularité d'être profonde, afin de bien maintenir le cavalier pendant les exercices. En tant qu'élément clé du tourisme local, le camargue est beaucoup utilisé par les centres équestres pour la randonnée. De par son caractère docile, il est capable de transporter sur de longues distances des personnes, débutantes ou confirmées. Il est aussi courant de voir des propriétaires vendre leurs camargues à des cirques, où ils sont très populaires, à des spectacles équestres ou pour l'équithérapie.