Acheter des chevaux d'équitation de travail est de plus en plus courant, car cette discipline équestre connaît un succès grandissant. Basée sur le travail du bétail à cheval, elle est aujourd'hui devenue un sport à part entière. L'équitation de travail est aussi valorisante pour le cheval que pour le cavalier. Elle s'inscrit dans une grande tradition équestre et préserve les savoir-faire locaux. Vendre des chevaux d'équitation de travail concerne plusieurs races, car le travail du bétail reste une pratique très vivante dans de nombreux pays.
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Les principales caractéristiques recherchées chez un cheval d'équitation de travail sont le calme, l'équilibre, la franchise, l'impulsion et l'obéissance. Le cheval doit également démontrer une aptitude naturelle au travail du bétail. La maîtrise de certaines techniques est indispensable, notamment les déplacements rectilignes, latéraux et en courbe, ainsi que le recul. Les variations d'amplitude, l'arrêt sur les postérieurs et les changements de pieds au galop figurent parmi les aptitudes à acquérir. En raison de la grande diversité des tâches que l'animal peut être amené à exécuter, la polyvalence est de mise.
Cette discipline se caractérisant par un fort ancrage culturel, elle valorise principalement des races de chevaux locales. Le cheval pur-sang lusitanien (PSL) est l'un des plus doués pour l'équitation de travail. Maniable, généreux et puissant, il s'illustre avec brio sur toutes les épreuves de concours. Les autres races ibériques sont également très appréciées, notamment le pure race espagnol (PRE), le minorquin ou le lipizzan. Le camargue et le maremmano sont indissociables des gardiens de troupeaux français ou italiens. Les chevaux croisés à 50 % avec ces différentes races peuvent également se montrer brillants.
Certaines compétitions sont réservées à certaines races précises, d'autres sont ouvertes à toutes les races et toutes les catégories.
L'équitation de travail poursuit plusieurs objectifs. Cette discipline permet de sélectionner les chevaux les plus aptes à un usage professionnel dans la conduite du bétail. Elle permet également de valoriser et de transmettre des pratiques ancestrales. Elle aide, enfin, à préserver et développer l'élevage extensif traditionnel.
La réussite en compétition doit également beaucoup aux qualités du cavalier. Celui-ci doit faire preuve d'une grande aisance et d'une excellente coordination motrice. Il doit se montrer particulièrement attentif à son environnement et prendre rapidement les bonnes décisions. Même si cette discipline est très exigeante sur le plan technique, les séances d'entraînement sont souvent ludiques et alternent techniques de dressage et exercices de maniabilité. Elles font appel à divers accessoires, comme les barres, les cordes ou les plots. Cette activité s'avère un excellent remède pour les chevaux qui s'ennuient. De plus, elle développe leur maniabilité et leur mobilité.
L'équitation de travail est aujourd'hui une discipline équestre reconnue par les instances sportives. Ce résultat a nécessité un important travail d'harmonisation au niveau des grandes traditions qui coexistaient à l'international. Il s'agit notamment de l'équitation portugaise, camarguaise, italienne, western et de la Doma vaquera espagnole. L'objectif des compétitions est de valoriser les techniques tout en respectant les différences culturelles. L'équitation de travail est gérée au niveau mondial par la W.A.W.E. (World Association for Working Equitation), disposant de plusieurs antennes nationales en Europe. L'équitation de travail est particulièrement répandue au Portugal.
Les compétitions d'équitation de travail comportent trois types d'épreuves: la maniabilité chronométrée, la maniabilité technique et la reprise de dressage. Une épreuve de tri de bétail est quelquefois proposée en complément. Les participants sont classés en plusieurs catégories : jeunes chevaux, préliminaires, espoirs, confirmés. Ce classement tient compte à la fois de l'âge du cheval et du niveau de technicité du cavalier. Les championnats internationaux et nationaux, les concours locaux et les démonstrations, permettent de mieux faire connaître ce sport. Pour se former à cette discipline, le plus simple est de suivre un stage dans un centre équestre. Des formations sont également organisées pour les directeurs de structures équestres et les enseignants.
Les rencontres internationales sont souvent hautes en couleur, car les participants conservent leurs particularités culturelles, que ce soit au niveau de la tenue, du harnachement, du langage spécifique au travail et des techniques employées.