c

Cheval à la recherche d’un cavalier

Élégants et sortant de l’ordinaire, les équidés dotés de cette robe atypique attirent immanquablement l’œil. Comme son nom l’indique, la couleur crème évoque un blanc cassé ou un ivoire, avec des crins très clairs. On trouve des poneys et des chevaux cremello dans différentes races, ce qui autorise leur utilisation dans de nombreuses disciplines. Du spectacle au dressage, en passant par le loisir, les cavaliers peuvent acheter un cheval cremello pour pratiquer l’équitation sous toutes ses formes. Originale, cette robe fascinante reste assez peu courante sur le marché, mais elle semble amenée à se développer, tant les chevaux crème allient beauté, qualités morales et polyvalence.

En savoir plus b
0 résultat(s)
s Rien trouvé ? Enregistrez votre recherche maintenant !
Sauvegarder la recherche et nous vous enverrons un email dès que nous trouvons quelque chose pour vous.
Sauvegarder la recherche

Particularités des chevaux cremello

La robe cremello est due à un gène dominant de dilution, c’est-à-dire qui va éclaircir la couleur du poil de base. Les chevaux de cette couleur possèdent deux gènes crème, sur une base alezane. Cela donne des individus très clairs, arborant une robe couleur ivoire, presque blanche, avec des yeux bleus. Attention toutefois : on confond souvent les chevaux cremello et perlino, dont les couleurs de robe sont assez proches. La différence est visible au niveau des crins : s’ils sont blancs ou ivoire, il s’agit d’un cremello. En revanche, s’ils sont plus foncés, il s’agit d’un perlino, le gène agissant sur une base baie. Des parents cremello transmettront obligatoirement l’un de leurs gènes crème à leurs poulains.

Il est à noter que les chevaux cremello ont la peau rose, ils sont donc plus sensibles au soleil que les individus dotés d’une robe sombre.

Chevaux cremello : les races les plus concernées

Les États-Unis ont créé un stud-book dédié aux chevaux à la robe crème : l’American Creme Horse Registry. Les premiers équidés inscrits étaient sans doute issus de croisements entre le morgan et le pur-sang arabe. Aujourd’hui, on trouve de nombreux quarter-horses, des PRE et des barbes cremello, ainsi que des thoroughbred. L'akhal téké, cheval de selle venu du Turkménistan, est une autre race chez laquelle on retrouve régulièrement des individus cremello. Côté chevaux de trait, le gypsy cob, une race proche du cob irlandais, peut également être cité.

Le gène étant dominant, il est relativement aisé de le stabiliser dans une lignée. La sélection dont le cheval crème a fait l’objet donne des individus fiables, dociles, volontaires et dotés d’allures élégantes. Leur polyvalence leur permet d’exceller aussi bien dans le spectacle – où la beauté de leur robe fait sensation – qu’en équitation western, où ils sont traditionnellement utilisés depuis longtemps. Mais les chevaux de pure race espagnole cremello font aussi de très bonnes montures pour le dressage, tout comme les lusitaniens ou les barbes. Enfin, les chevaux barbes ou arabes cremello peuvent aussi tout à fait être choisis pour pratiquer l’endurance, le TREC ou l’équitation de loisir.

Chez les poneys, le welsh et le shetland peuvent arborer une robe crème.

Techniquement, bien que différentes races puissent donner des individus cremello, l’association française ne reconnaît que les croisements de chevaux de pure-race espagnole (PRE), de lusitaniens, de barbes, de pur-sang arabes et de quarter-horses.

Chevaux cremello connus

L’étalon fondateur de la lignée des chevaux crème se nommait Old King, un nom qui reste très connu des amateurs de chevaux cremello outre-Atlantique.

En France, c’est le célèbre écuyer Bartabas qui a popularisé les chevaux cremello. Il a en effet choisi exclusivement des étalons lusitaniens de couleur crème pour composer la cavalerie de son Académie de spectacle équestre, installée dans la Grande Écurie du Château de Versailles. Cette illustre école assure une formation de très haut niveau, tant en équitation qu’en arts martiaux, le tout orienté vers le spectacle équestre. Côté spectacle, toujours, le cavalier et voltigeur Arnaud Astruc, élève de Jean-Yves Bonnet et ancien du Puy du Fou, travaille notamment avec un Lusitanien cremello, baptisé Tolo.

Enfin, l’Élevage des Dieux, situé dans le Poitou-Charentes, contribue activement à faire connaître les chevaux à la robe cremello. Si les noms de leurs produits ne sont pas encore devenus célèbres à titre individuel, ils contribuent depuis trente-cinq ans à diffuser la passion pour les chevaux crème.

i
close