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Cheval à la recherche d’un cavalier

De tout temps, acheter des chevaux à robe palomino a été un signe de distinction. Ces animaux sont réputés pour leur pelage aux reflets dorés. Ils ont aussi bien servi la famille royale espagnole que le cinéma américain ou les guerriers du Moyen-Orient. Si leurs caractéristiques, liées à la présence d'un allèle, les rendent assez rares, vendre un palomino est généralement facile, de par la forte demande existante. Ils s'illustrent également en concours, selon la race.

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Particularités des chevaux palomino

La robe palomino provient du gène crème, qui produit des poils très clairs voire blancs. Chez le cheval palomino, l'allèle du gène dilue les tons bruns de la robe alezane, ce qui entraîne une coloration fauve allant du blond clair au doré foncé. La teinte de la robe varie avec l'âge, mais aussi avec les saisons. Au niveau du crin, le palomino tire vers le blanc ou l'argenté. Sa peau est plus foncée que celle des chevaux crème. La couleur des yeux peut être claire, mais pas bleue.

Chevaux palomino : Les races les plus concernées

Bien que la robe palomino soit assez rare en l'absence d'un élevage sélectif, elle apparaît chez de nombreuses races de chevaux. Le Quarter Horse, par exemple, répertorie près de la moitié des représentants de la robe Palomino, du fait du nombre élevé de chevaux issus de cette race. Le palomino est aussi rencontré chez les poneys, comme le Welsh ou le Poney de l'île de Sable. Le cheval Turkmène, l'Islandais, le Lusitanien, le Paso péruvien et fino, ou encore le Saddlbred et le Morgan peuvent compter dans leurs effectifs des chevaux palomino. En revanche, le Pur-sang accepte très rarement cette variation de robe. Elle est aussi absente du stud-book Arabe. Dans certains cas, des chevaux sont enregistrés comme palomino alors qu'ils ont une robe alezane particulièrement claire.

Si la couleur de robe ne constitue pas un stud-book à part entière, certaines associations ont pour mission de fixer des critères d'appartenance à la dénomination palomino. Elles vont alors retenir des points tels que la hauteur au garrot du cheval, qui exclura certains individus de races trop petites ou trop grandes. La PHBA, l'association américaine la plus élitiste en matière de palominos, élimine les représentants typés poney ou cheval de trait. Elle met l'accent sur des animaux de selle issus d'une sélection de quinze races, dont la morphologie présente raffinement et fierté dans le port de tête. Le stud-book belge RBP accueille quant à lui des palominos de toutes races, y compris des chevaux à la robe crème, dans le but de diversifier le patrimoine génétique de l'élevage.

Chevaux palomino connus

Le plus connu des chevaux palomino est certainement celui qui fut surnommé le "plus intelligent du cinéma" par l'éthologue Myriam Baran. Ce superbe hongre a d'abord porté le nom de Gloden Cloud. Né en 1932 en Amérique, il devient célèbre aux côtés de son propriétaire, l'acteur Roy Roggers, qui tourne de nombreux films de western à ses côtés. L'homme rebaptise le cheval Trigger (gâchette en anglais). Après 27 ans de carrière, Trigger décède et rejoint le musée californien de Roy Roggers, où sa dépouille est empaillée. Parmi les chevaux palomino aux talents d'acteur, il faut aussi citer Bamboo Harvester. Actif dans "Monsieur Ed, le cheval qui parle", il remporte plusieurs fois le prix PATSY, destiné aux animaux figurant dans les films. Bamboo Harvester est à l'origine d'une polémique basée sur les circonstances de sa mort. En effet, cet hongre au planning chargé avait une doublure, Pumpkin, qui le remplaçait pour les séances avec la presse ou les clips publicitaires. Lorsque Pumpkin meurt, le public apprend la supercherie et s'interroge sur la date exacte à laquelle Bamboo a quitté la scène. Cette date reste par ailleurs assez floue. Un autre palomino a marqué les esprits, du temps de Napoléon. Vizir, de son nom, fut offert à l'empereur par un sultan turc, et suivit Napoléon lors de son exil. Il survécu de cinq ans à son maître. À la mort du cheval, la dépouille est empaillée et conservée. Il est possible de la voir au musée parisien des Invalides. Sur la cuisse, le "N" couronné rappelle l'identité de son propriétaire défunt.

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